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1 Réflexions introductives
Jésus a parlé de deux chemins : le chemin étroit qui mène à Dieu et que peu empruntent, et le chemin large qui mène à la destruction.1 Il était bien conscient que la plupart des gens ne seraient pas prêts à le suivre et à donner à Dieu la priorité qu’il mérite dans leur vie. Malheureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses voies alternatives religieuses et apparemment chrétiennes, qui peuvent devenir assez déroutantes, même pour les personnes qui cherchent honnêtement Dieu. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons trouvé important d’écrire cet article. Nous voulons aider les gens à comprendre l’appel de Jésus à devenir des disciples sur la base de la Bible, bien que nous devions nous limiter à l’essentiel. Si vous êtes un croyant, ce texte devrait être une invitation à examiner votre propre vie selon les passages et les pensées de la Bible. Nous espérons qu’il aidera aussi les personnes qui ne croient pas encore en Dieu à trouver le chemin vers Dieu tel qu’il est décrit dans la Bible.
Nous voulons inviter chaque personne à nous connaître et à suivre Jésus avec nous, en partageant toute la joie et les défis qui se présentent en rapport avec ce chemin.
2 La situation actuelle
Actuellement, environ un tiers de la population mondiale se considère officiellement comme « chrétien ». Mais beaucoup de ces personnes ne savent pas ce que cela signifie vraiment d’être chrétien. Ce fait amène souvent les non-chrétiens à mépriser le christianisme parce qu’ils ne voient généralement quasiment pas de différence entre leur propre vie et celle des » chrétiens traditionnels « .
Jésus lui-même a dit que beaucoup de gens qui l’appellent « Seigneur » auront un réveil douloureux. Ils ne pourront pas se tenir devant Jésus, bien qu’ils aient cru qu’ils étaient chrétiens. Nous pouvons lire à ce sujet dans Matthieu 7:21–23:
21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Ces mots sont un avertissement sérieux contre l’auto-illusion religieuse. Il y aura beaucoup de gens qui pensent avoir fait de grandes choses au nom de Jésus et qui sont convaincus qu’ils lui appartiennent. Mais Jésus se détournera d’eux car, bien qu’ils l’aient appelé « Seigneur », ils n’ont pas agi selon ses paroles.
3 Que signifie l’appel de Jésus à la repentance ?
Les personnes auxquelles Jésus s’adressait étaient toutes « religieuses ». Ils croyaient en Dieu et étaient principalement conscients qu’ils doivent rendre compte à Dieu de la façon dont ils vivaient leur vie. Et pourtant, Jésus les a appelés à se repentir. Il a reconnu les problèmes dans leur vie et il les a abordés : l’indifférence, l’hypocrisie religieuse, l’autosatisfaction, l’obstination et leur manque de respect pour Dieu. Il savait qu’ils seraient perdus s’ils ne se repentaient pas en reconnaissant et en regrettant leurs péchés.
De nos jours, il y a aussi beaucoup de personnes religieuses dont la vie montre qu’elles ne demandent guère la volonté de Dieu dans leur vie. Ce que Jésus a cité à ses contemporains du prophète Isaïe est tout aussi pertinent aujourd’hui :
7 Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: 8 Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. (Matthieu 15:7–8)
Dieu voit le cœur d’une personne. Nous ne pouvons pas tromper Dieu avec nos activités religieuses et nous ne devons pas non plus nous tromper nous-mêmes. L’attitude normale que nous devrions avoir envers notre créateur est qu’il mérite la première place dans nos cœurs. Cela signifie que nous devons prendre la décision de tout lui soumettre, comme il est exprimé dans le commandement que Jésus a appelé « le grand et premier commandement ».
28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda: Quel est le premier de tous les commandements? 29 Jésus répondit: Voici le premier: Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur; 30 et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 31 Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. 32 Le scribe lui dit: Bien, maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, 33 et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. (Marc 12:28–33)
Dieu nous aime de son amour parfait. Avoir une relation d’amour avec lui signifie vouloir l’aimer de toutes nos forces et de tout notre cœur comme un enfant aime son père. Un enfant ne veut pas ignorer la volonté de son père mais il lui fait confiance et lui obéit.
La parabole du fils prodigue2 décrit bien ce que signifie repentir. Le fils prodigue a décidé de suivre sa propre voie, cherchant le bonheur loin de la maison de son père dans les plaisirs et les péchés du monde. Il ne se souciait pas de ce que son père en pensait. Quand il a réalisé que le chemin qu’il avait choisi était une impasse, il s’est humilié et est retourné — le cœur brisé — à son père. Il regrettait profondément la façon dont il avait méprisé l’amour de son père. Il savait qu’il ne pouvait rien faire pour compenser ce qu’il avait détruit. La seule chose qui lui restait à faire était de confesser sa culpabilité et de demander pardon, en faisant confiance à la bonté et à la miséricorde de son père. L’authenticité de sa repentance est devenue visible à travers son désir de servir son père avec obéissance à partir de ce moment. Son père l’a embrassé, lui a donné une bague et des sandales et a organisé une fête sans le moindre reproche. La culpabilité du fils était pardonnée, leur relation restaurée. Ainsi, dans la vie du fils, il y avait un tout nouveau départ — comme le père l’exprime dans la parabole :
… car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. (Luc 15:24)
Par cette parabole, Jésus a voulu montrer que Dieu accepte comme son enfant toute personne qui regrette sincèrement ses péchés, en lui pardonnant toute sa culpabilité. Il offre ainsi à chaque « fils prodigue » l’espoir que le retour à la maison du Père est possible — oui, le Père attend même et veille pour voir quand son enfant reviendra. Celui qui se laisse toucher par cet amour fera l’expérience de la repentance comme quelque chose de joyeux, comme la joie du fils à qui l’on permet de revenir à la maison. Les paroles suivantes de Jésus décrivent également cette joie :
44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. 45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. 46 Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. (Matthieu 13:44–46)
Celui qui se rendra compte du précieux trésor que Dieu nous aime et veut nous donner la vraie vie, sera prêt à « vendre » tout le reste pour gagner ce trésor. Si quelqu’un n’est pas disposé à le faire parce que certaines choses ont une telle « valeur » pour lui qu’il n’est pas prêt à les abandonner pour Dieu, il ne passera pas l’éternité avec lui, ce qui est visible dans la rencontre du jeune homme riche avec Jésus.
17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui: Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 18 Jésus lui dit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul. 19 Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d’adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; tu ne feras tort à personne; honore ton père et ta mère. 20 Il lui répondit: Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. 21 Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. (Marc 10:17–22)
Cet homme voulait venir à Dieu — et il a fait des efforts pour y parvenir. Mais il s› accrochait à ses possessions. Il n’était pas prêt à tout abandonner pour suivre Jésus. Mais cela n’a pas poussé Jésus à abaisser son exigence. Il n’a pas couru après l’homme pour lui offrir un compromis. Il ne fait pas preuve d’amour et de respect pour Dieu si nous voulons lui retenir quelque chose. Par cela, Jésus nous a aussi montré que nous ne pouvons pas être chrétiens sans nous déclarer prêt inconditionnellement à nous mettre à la disposition de Dieu avec tout ce que nous avons. La section suivante nous permettra de mieux comprendre cela.
4 Suivez-Moi ! Le coût de suivre Jésus
En Luc 9:23–26, après la première prédiction de sa souffrance, nous lisons la déclaration claire de Jésus sur le sérieux d’être son disciple, c’est-à-dire de la vie en tant que chrétien.
23 Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. 24 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. 25 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même? 26 Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.
Malgré le sérieux de ces paroles, elles ne sont guère prises au sérieux de nos jours. Parmi les nombreuses personnes qui se disent chrétiennes, très peu pensent vraiment à la signification de ce passage. Mais celui qui veut être chrétien doit se demander ce que signifie pratiquement pour sa vie le fait de renoncer à soi-même, de prendre sa croix, de perdre sa vie, et de ne pas avoir honte de Jésus ou de ses paroles. Jésus a parlé « à tous », et pas seulement à un petit nombre de disciples qui voulaient le prendre particulièrement au sérieux.
4.1 Renoncer à soi-même
Si nous voulons vraiment suivre les traces de Jésus, nous devons être conscients que ce chemin exige une détermination sans relâche. Nous ne pouvons pas suivre ce chemin si nous nous accrochons à nos propres plans, désirs et objectifs, car cela créerait en nous un conflit intérieur dans lequel nous serions déchirés entre la volonté de Dieu et la nôtre et cela nous priverait de la force d’agir. Renoncer à soi-même signifie laisser tomber toutes nos actions auto-déterminées et placer notre vie complètement entre les mains de Dieu. Lui seul a la vue d’ensemble et sait le mieux ce qui est bon pour nous et pour les autres. C’est pourquoi nous pouvons lui faire confiance plus qu’à nous-mêmes. Celui qui n’est pas disposé à soumettre ses propres plans et idées à Dieu ne pourra pas faire l’expérience de sa guidance ni le servir.
4.2 Prenez votre croix
Ce n’est certainement pas un hasard si Jésus a prononcé ces paroles dans le contexte de la prédiction de sa propre souffrance3. Car nous aussi, nous ne pourrons pas suivre ce chemin si nous ne sommes pas prêts à souffrir. C’est ce que représente la croix. La croix montre clairement que Jésus était si fortement en conflit avec le monde et que le monde n’était pas prêt à le supporter. En tant que chrétiens, nous serons également confrontés à des conflits. Lorsque nous disons la parole de Dieu aux gens et qu’ils sont confrontés à leur état pécheur et misérable, nous pouvons nous attendre à être rejetés ou même ridiculisés. Dans certaines circonstances, nous perdrons notre « bonne réputation » parce que nous leur disons des choses qui les mettent mal à l’aise ou par lesquelles ils se sentent accusés. Jésus a dit que nous ne devrions pas seulement être prêts à supporter cela, mais même à nous réjouir quand cela nous arrive.
22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme! 23 Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. (Luc 6:22–23)
Il y a beaucoup de gens qui se disent chrétiens et qui ne sont pas prêts à défendre les paroles de Jésus et ses exigences. Ils ont honte de le faire parce qu’il n’est pas considéré comme moderne de croire en une vérité objective et de penser que c’est Jésus qui nous a apporté cette vérité. Ils ont peur d’être considérés comme vieux jeu et intolérants. Mais c’est, en fait, trahir Jésus au lieu de prendre son parti. C’est pourquoi Jésus ne prendra pas le parti de ces gens quand ils devront un jour rendre compte à Dieu de leur vie.
Toutes ces pensées sont soulignées par les paroles de Jésus en Luc 9:57–62 :
57 Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit: Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. 58 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids: mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. 59 Il dit à un autre: Suis-moi. Et il répondit: Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. 60 Mais Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. 61 Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. 62 Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.
Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids… Suivre Jésus n’est pas un chemin facile. Marcher avec lui peut impliquer un renoncement, auquel nous devons être préparés. Jésus ne dit pas qu’en tant que chrétiens nous ne devons pas avoir un endroit où vivre. Mais tout comme Jésus, qui ne s’est pas établi une vie confortable ici sur terre, nous devrions aussi vivre dans la conscience que notre vraie maison est au ciel. Cela devrait nous rendre prêts, ici et maintenant, à perdre tout ce qui semble nous appartenir et à être des étrangers dans ce monde.
Laisse les morts ensevelir leurs morts… Jésus ne veut pas interdire à ses disciples de s’occuper de l’enterrement de leurs morts. Il a vu que cet homme voulait donner à l’œuvre dans le Royaume de Dieu une priorité inférieure à ses obligations terrestres. Avec ces paroles très radicales, Jésus a montré quelle est la bonne priorité. En tant que chrétiens, nous avons la possibilité d’aider les gens à trouver la vie éternelle, et nous devrions être conscients que c’est notre tâche la plus importante.
Les « morts » qui devraient enterrer leurs propres morts sont des gens qui ne se laissent pas appeler à la vie par Dieu, et qui sont donc spirituellement morts. Par conséquent, ils ne peuvent aider personne d’autre spirituellement.
Quiconque met la main à la charrue… La réponse de Jésus montre qu’il ne s’agit pas simplement de dire « adieu ». Jésus reconnaît que le désir de cet homme de faire ses adieu à sa famille montre qu’il n’était pas complétement déterminé. Si quelqu’un laisse seulement son ancienne vie derrière lui avec tristesse et tiédeur, il ne sera pas à la hauteur des défis qui viennent avec le fait de suivre Jésus.
5 Une vie sainte comme fruit de la repentance
Quand une personne se repent et veut vivre comme un chrétien, comme le fils prodigue, elle abandonnera les choses qu’elle comprend comme étant pécheresses, même si c’est difficile. Beaucoup de gens qui se disent chrétiens ne s’engagent pas dans une lutte sérieuse contre leurs péchés. Parce qu’ils ne veulent pas abandonner leurs péchés, ils s’illusionnent en pensant qu’ils ne sont pas vraiment des péchés du tout. Ou bien ils pensent que Dieu est si miséricordieux et qu’il pardonne quand même parce qu’il sait combien nous sommes faibles et imparfaits.
Il est important d’exposer de telles pensées pour ce qu’elles sont : Les excuses. Jésus a dit que toutes choses sont possibles pour celui qui croit4. Lorsque nous nous confions complètement à Dieu, nous faisons l’expérience de son aide. Il ne nous laisse pas seuls dans nos tentations et nos faiblesses. Nous faisons l’expérience de la grâce de Dieu non seulement dans le pardon de nos péchés, mais sa grâce nous entraîne aussi à vivre notre vie dans ce monde de manière à lui plaire, comme l’écrit Paul dans Tite 2:11–14:
11 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. 12 Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, 13 en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, 14 qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres.
Si nous voulons vraiment offrir notre vie à Dieu dans le service et abandonner nos péchés, Dieu nous donne la force de le faire. Notre vie peut alors devenir un sacrifice qui est agréable à Dieu. Le servir et lui obéir dans notre vie quotidienne est ce que signifie vraiment le « culte ».
1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12:1–2)
Il y a beaucoup de passages clairs dans le Nouveau Testament qui parlent de la vie sainte des chrétiens. Faire la volonté de Dieu, c’est l’aimer et l’amour de Dieu pour nous signifie qu’il nous donne la force de le faire. Quiconque vit avec Jésus portera ce fruit.
5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. (…) 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. (Jean 15:5,8)
En tant que chrétiens, nous ne sommes plus esclaves du péché, mais serviteurs de Dieu.
16 Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? 17 Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. 18 Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. (Romains 6:16–18)
6 L’amour de Jésus : Un exemple pour chaque chrétien
Toute la vie de Jésus a été caractérisée par l’amour. A cause de son amour, il a laissé derrière lui sa gloire céleste. Il s’est fait homme pour que nous puissions connaître combien Dieu nous aime et veut nous offrir la joie de la réconciliation avec lui. A cause de cet amour, Jésus n’a jamais cherché son propre avantage, n’a jamais suivi ce qui lui était agréable, n’a jamais choisi la voie la plus facile au lieu de la bonne voie. Par amour, il a toujours dit la vérité et s’est efforcé d’aider les gens à apprendre à se voir comme Dieu les voit plutôt que de se perdre dans l’illusion. Il a même porté la souffrance et la mort sur une croix pour aider les gens orgueilleux à s’humilier par son amour et son humilité.
Avec sa dévotion aimante, Jésus nous a donné un modèle clair. Il n’a fixé aucune limite à son amour et à son service pour les autres. Il a donné à ses disciples, et à tous ceux qui veulent être chrétiens, le commandement d’imiter cet amour.
34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. 35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. (Jean 13:34–35)
Être chrétien ne signifie pas avoir des valeurs chrétiennes générales et visiter une réunion chrétienne de temps en temps, tout en vivant autrement sa propre vie. Les premiers chrétiens ont compris cela comme l’écrit Jean dans 1 Jean 3:14–18 :
14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. 16 Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. 17 Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui? 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
Cela signifie que nous sommes obligés de donner notre vie pour les frères et d’aimer en actes et en vérité. Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Une expression naturelle de l’amour est l’aspiration à la communion fraternelle. La communion entre les chrétiens signifie passer du temps ensemble dans le but de connaître Dieu plus profondément, de le louer, de le servir, de comprendre et de faire sa volonté. De cette façon, le renoncement à soi-même qui appartient à la suite de Jésus devient une réalité pratique : Voulons-nous continuer à utiliser notre temps libre pour un club de sport, des jeux d’ordinateur ou la lecture de romans, comme nous l’avons fait dans le passé ? Voulons-nous faire des heures supplémentaires pour développer notre carrière afin de pouvoir acheter la maison de nos rêves ? Ou sommes-nous prêts à changer de vie, à abandonner nos passe-temps et notre carrière, en donnant la bonne priorité à notre travail et à nos intérêts afin d’avoir du temps pour nos frères et sœurs dans la foi ? Avons-nous le désir de prendre part à leur vie et de leur permettre de prendre part à la nôtre ? Voulons-nous nous soutenir mutuellement dans la recherche d’une vie sainte ? Sommes-nous prêts à construire des relations transparentes et sincères dans lesquelles nous sommes capables d’admettre nos faiblesses et de confesser nos péchés ? Voulons-nous prendre du temps ensemble, jour après jour, pour comprendre Dieu et la Bible de plus en plus profondément ?
Tout comme Jésus a consacré sa vie au salut des gens, un chrétien aura aussi ce but dans sa vie. Il n’y a rien de plus important que de faire ce qui aide les autres non seulement à trouver Dieu, mais à rester avec lui. Car il n’est pas évident que tous ceux qui ont commencé sur le chemin étroit atteindront aussi le but. » Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12:14) — l’Écriture nous exhorte à nous soutenir les uns les autres chaque jour dans notre lutte pour la sainteté.
12 Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. 13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. 14 Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, … (Hébreux 3:12–14)
Nous ne recevrons la vie éternelle que si nous restons fidèles dans notre obéissance jusqu’à la mort.
Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. (Apocalypse 2:10)
Dans notre article La vie des premiers chrétiens, vous pouvez lire une description plus approfondie de l’application pratique de leur amour les uns pour les autres.
7 Un chrétien aime la vérité
Les gens ont fait de très nombreuses tentatives pour apporter des réponses aux questions importantes de la vie et de la foi. Mais nous pouvons trouver la bonne réponse, la vérité, avec Dieu. Il se révèle à nous de diverses manières : par la création, par notre conscience et plus clairement dans les écritures de l’Ancien et du Nouveau Testament.
31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8:31–32)
La connaissance de la vérité, la compréhension correcte de Dieu et de sa Parole est vitale pour vivre avec lui. Si nous ne permettons pas à notre propre compréhension de Dieu d’être façonnée par les Saintes Écritures, nous croirons en notre propre concept de Dieu, un concept qui nous convient. Mais de cette manière, il n’est pas possible d’avoir une relation avec le Dieu vivant.
Un chrétien est une personne qui aime la vérité et qui veut vraiment comprendre Dieu et sa volonté. Il veut se laisser façonner par les paroles de la Bible et faire corriger les idées fausses et découvrir toutes les illusions. Tout comme Pierre, chaque disciple de Jésus confessera que l’enseignement de Jésus est le chemin de la vie éternelle.
68 Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. 69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. (Jean 6:68–69)
De nos jours, lorsque nous parlons de la Bible avec des personnes religieuses, nous constatons souvent qu’elles essaient d’expliquer les passages qui les mettent au défi de changer leur façon de penser et d’agir en utilisant des arguments non bibliques. Un chrétien, en revanche, se soumet à la parole de Dieu. Si nous ne le faisons pas, nous ignorons Jésus lui-même, qui est la vérité et qui est venu nous révéler la vérité.
Le Nouveau Testament souligne l’importance de s’en tenir à l’enseignement de Jésus et des Apôtres. Comme les faux enseignements conduisent aussi à un faux style de vie, notre salut dépend de notre volonté de suivre ou non l’enseignement biblique. Dans 1 Timothée 4:16, Paul a écrit à Timothée qui portait la grande responsabilité de transmettre l’enseignement correct :
Veille sur toi-même et sur ton enseignement; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent.
S’accrocher au bon enseignement signifie aussi se distancer de toute fausse influence. Les chrétiens ont la responsabilité d’examiner ce que d’autres personnes enseignent et d’éviter la communion spirituelle avec des personnes qui ne s’accrochent pas à l’enseignement de Christ.
8 Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. 9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! 11 car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises œuvres. (2 Jean 8–11)
En résumé : Un chrétien est une personne qui répond à l’amour de Dieu en désirant l’aimer en retour de tout son cœur et de toute sa force. Il s’est détourné de son ancienne vie de pécheur et met maintenant sa vie entièrement à la disposition de Dieu. Il s’efforce de mener une vie sainte dans l’obéissance à Dieu et la soumission à sa parole. Il aime la vérité et veut comprendre profondément l’enseignement de Jésus et s’y accroche. Il veut consacrer sa vie entièrement à aimer ses frères et à les fortifier sur le chemin commun avec Dieu. Il veut parler de Jésus à ceux qui ne croient pas ou qui sont sur un mauvais chemin, afin qu’ils puissent eux aussi trouver le vrai Dieu. Les choses qui concernent le Royaume de Dieu ont la plus haute priorité dans sa vie.